La PNL, c’est quoi ?
Peut être en avez-vous déjà entendu parler ? Non ? Alors imaginons le dialogue suivant…
Chloé : Alors, quoi de neuf ?
Amélie : Et bien je me suis formé à la PNL et ça a changé ma vie.
Chloé : La quoi ?!?
Amélie : La PNL : Programmation Neuro-Linguistique.
Chloé : La programmation quoi ?
Amélie : Bon, le nom est compliqué mais globalement il reflète les trois piliers de la PNL. Nous agissons parfois par automatisme, tant dans nos comportements que dans notre manière de penser. C’est ce qui est appelé programmation. Nous percevons le monde à travers nos cinq sens et nous communiquons avec des mots et par notre gestuelle : c’est ce qui est appelé la neuro-linguistique. Nos croyances, nos manières de penser ou parler nous jouent parfois des tours et créent des problèmes.
Chloé : C’est de la communication ton truc.
Amélie : En effet, c’est en partie de la communication mais ça va au-delà. As-tu déjà vécue des situations qui se répètent, dans laquelle tu vis le même inconfort, la même douleur ?
Chloé : Hum… Oui, à chaque fois que mon boss me fait une remarque, je me liquéfie de l’intérieur.
Amélie : Ça ne doit pas être confortable…
Chloé : Ça me pose problème quand je veux lui répondre parce que je perds mes moyens, je deviens toute rouge et je ne trouve rien à lui répondre.
Amélie : Je comprends. Qu’est-ce que tu voudrais à la place ?
Chloé : Avoir son poste ! (rire). J’aimerais lui répondre sans perdre mes moyens !
Amélie : OK. Tu vois, avec la PNL, il y a plusieurs exercices qui te permettraient d’augmenter ta confiance, ton assurance dans ce genre de situation.
Chloé : Ah oui ? Et toi, qu’est-ce que tu fais lorsque tu es touchée par les paroles de quelqu’un ?
Amélie : Je prends en considération la partie en moi qui est touchée, blessée. Avant, elle rugissait pour se faire entendre. Aujourd’hui je me recentre, je retrouve cet état de calme et de sérénité. Ensuite, j’écoute cette partie de moi qui est blessée. J’écoute ses besoins, ce qu’elle aurait voulu et ce qu’elle a eu pour finalement négocier intérieurement pour me sentir mieux. La PNL n’a pas enlevé les incidents de vie. Elle me sert de pilier dans les moments agréables et ceux inconfortables. Je me sens moins ballotée par la vie parce que je prends plus facilement du recul ; parce que j’ai développé un point d’ancrage intérieur auquel je peux me raccrocher quand je dérive. J’ai aussi acquis la la certitude de pouvoir surmonter ce qui doit l’être parce que j’ai les ressources en moi. Elle m’a permis d’évoluer.
Chloé : Qu’est-ce que tu appelles une ressource ?
Amélie : C’est vrai que ça fait partie du jargon… C’est ce qui correspond à ce dont tu aurais besoin pour accomplir ce que tu as à faire. On pourrait aussi dire que c’est ce qui te manque pour réussir. C’est le super pouvoir du moment, le jocker…Quand tu es devant ton boss, de quoi aurais-tu besoin pour lui répondre ?
Chloé : De ne pas perdre mes moyens.
Amélie : Au lieu de perdre tes moyens alors qu’est-ce que tu veux à la place ?
Chloé : J’aurais confiance en moi et je n’aurais plus peur.
Amélie : Tu vois, la confiance, c’est une ressource parce que c’est ce dont tu as besoin dans cette situation. Et si tu n’avais plus peur, qu’est-ce que tu voudrais à la place ?
Chloé : Je serais sereine, détendue.
Amélie : Voilà les deux autres ressources dont tu aurais besoin. Si je résume, tu as besoin de confiance, sérénité et de détente.
Chloé : Et je fais comment maintenant parce que je suis loin du compte !
Amélie : Je te propose de laisser venir une situation dans laquelle tu as déjà vécu un état de confiance, de sérénité, de détente…
Chloé : C’est bon…
Amélie : C’était dans quel contexte ?
Chloé : Lors d’un atelier de méditation il y a quelques mois. C’était top mais je n’ai pas le temps d’y aller.
Amélie : Parfait ! Choisis une partie de ton corps facilement accessible, que tu pourras toucher.
Chloé : Mon index gauche.
Amélie : Super ! Je te propose de revivre ce moment en ressentant ce que tu as ressentis, en voyant ce que tu as vu, en entendant ce que tu as entendu… Lorsque les sensations sont à leur maximum, fais moi un signe de tête…
Chloé : Hum…
Amélie : Je te propose de toucher ton index gauche.
Chloé : C’est bon.
Amélie : Tu peux ouvrir les yeux quand tu veux.
Chloé : Ça détend, c’est étonnant !!
Amélie : Retouche ton index. Qu’est-ce qui se passe ?
Chloé : Je suis bien, détendue…
Amélie : Tu peux rouvrir les yeux.
Chloé : C’est génial ! Je peux le réutiliser avec mon boss ?
Amélie : Oui quand tu veux ! C’est en libre accès ! C’est ce que l’on appelle un ancrage. Tu viens de créer ta première ancre. Garde en tête qu’une ancre s’efface uniquement si tu ne l’utilises pas.
Chloé : Je suis bluffée ! Ça t’a apporté quoi d’autre ?
Amélie : Ça m’a apporté les outils pour modifier le regard que je porte sur la Vie et ses épreuves. Elle m’a aidé à me structurer de l’intérieur : découvrir ce dont j’étais capable, mes aspirations, les croyances qui m’habitent, les peurs qui m’assaillent parfois et la manière de les gérer. Mais surtout j’ai découvert le potentiel de mes ressources ! Toutes celles que j’ai déjà en moi et celles que je peux faire grandir pour atteindre mes objectifs. C’est ma boîte à outil en tant qu’animal sauvage aimant vivre avec d’autres humains. C’est ce qui m’a permis de mieux me comprendre et de mieux comprendre et prendre en compte les autres. J’ai ainsi développé une écoute bienveillante, au-delà des paroles maladroites et parfois douloureuses.
Chloé : C’est quoi l’écoute bienveillante ?
Amélie : C’est lorsqu’on écoute en étant tourné vers l’autre, disponible à qui il est, ce qu’il vit. C’est accorder à l’autre un moment de bienveillance, en étant dans une posture d’écoute, d’ouverture à l’autre.
Chloé : Mais ça on ne peut pas le faire tout le temps !
Amélie : Non, bien sûr car on a aussi besoin de temps d’introspection, de retour vers soi. Nous ne pouvons pas être disponible à l’autre à tout moment.
Chloé : Tu me rassures ! J’ai cru un instant que tu avais viré nonne !
Amélie : Dans 10 000 ans, peut être ! Si je vis aussi longtemps. Et toi, quels sont tes objectifs ? Que veux-tu faire ou être dans 6 mois, dans 1 an, dans 10 ans ?